Centre Régional d’Éducation et de Services : aide à la jeunesse

Le Centre Régional d’Education et de Services, en abrégé CRES est une ASBL qui puise ses origines dans une œuvre de charité. 

1641 : Saint Jean-Eudes fonde à Caen le Refuge de Notre-Dame afin d’accueillir des jeunes filles ou des jeunes femmes en difficultés qui venaient demander aide et protection au refuge.

1825, l’Institut Notre-Dame de Charité s’étend. Son œuvre se répand dans le monde sous le vocable « Maison du Bon Pasteur ».

1922 : « Le Bon Pasteur » de Mons est créé à la chaussée du Roeulx et peut accueillir 180 filles.
L’éducation est assurée par les religieuses.

1960 : Pour la première fois, des laïques travaillent dans l’institution du « Bon Pasteur ».

1973 : L’institut « Bon Pasteur » de Mons se divise en deux : d’une part l’ASBL

« Institut Sainte Bernadette » (maison d’enfants subsidiée par le Ministère de la Justice) et d’autre part la congrégation des sœurs du « Bon Pasteur »

1974 voit la réorganisation complète de l’institution par une direction laïque : scolarisation des enfants et jeunes dans les différents établissements scolaires de la ville et de la région, maintien des liens avec la famille.  Les groupes deviennent mixtes dans le but de ne pas séparer les frères et sœurs. L’institution est agréée pour 120 enfants.

1977 : Différents groupes de vie, appelés « foyers » quittent le bâtiment de la chaussée du Roeulx à Mons vers des maisons pouvant accueillir une douzaine d’enfants.

A cette époque, les foyers sont au nombre de 7 dans la région de Mons.

1980, l’ASBL, antérieurement dénommée : « Institut Sainte Bernadette » prend pour dénomination « Centre Régional d’Education et de Services », en abrégé CRES.  

1982, grâce à la location de trois maisons en ville pouvant accueillir trois jeunes chacune, le CRES propose la création de suivis en autonomie supervisés par une équipe éducative pluridisciplinaire.

1984, la capacité d’accueil agréée par le ministère de la Communauté française est réduite de 120 à 90 jeunes, à la suite d’une décision politique visant la diminution du nombre de places en hébergement pour favoriser les suivis en milieu de vie du jeune.

L’adresse du siège social du CRES devient 30 route d’Obourg à Mons.

1988 : Suite aux mesures imposées par le ministre de l’époque, la structure interne du CRES est modifiée.  D’une part, le foyer « l’Amitié » se constitue en ASBL et devient « Le Toboggan », institution à visée thérapeutique pour jeunes filles en difficultés.  D’autre part, une convention particulière permet la création d’une équipe composée de 4 éducateurs détachés au suivi d’une quinzaine de jeunes en logements communautaires et en kots individuels avec pour objectif l’apprentissage à l’autonomie :
« le SAESE » (Service d’Action Educative en Suivi Extérieur).

1991 : Une décision ministérielle impose de réduire les capacités subsidiées de 10%.

La même année voit la parution du Décret de l’Aide à la Jeunesse, le 4 mars 1991.

En octobre 1993 : Sur base d’une restructuration volontaire, deux nouveaux projets spécifiques voient le jour, répondant aux besoins de prises en charge de l’arrondissement :
– Un Centre d’Accueil d’Urgence (CAU) qui devient le 7^ème centre de ce type en Communauté française : « Espace 105 »
– Un projet d’accompagnement spécialisé pour enfants issus de familles maltraitantes (CAEM) : « le Clapotis »

En septembre 1998, une diminution de la capacité de prises en charge consécutive aux nouvelles normes d’encadrement amène une restructuration. Deux services ont fusionné : le foyer d’adolescentes de l’avenue Saint-Pierre à Mons et le foyer d’adolescents de Casteau deviennent « Cap vers » à Casteau. Le SAESE devient « Fami-J-Kot » et occupe le bâtiment de l’avenue Saint-Pierre.

En décembre 1998 : Le CRES inaugure un nouveau projet hors aide à la jeunesse : le « CRES Mon Toit », situé chaussée du Roeulx, 333 à Mons. Ce projet consiste en la mise à disposition de 4 appartements de transit pour des ménages sans abri. Le CRES participe via ce projet CRES Mon Toit à la création du Relais social de Mons et en est membre depuis lors. 

En janvier 2010 : Les appartements sont mis à la disposition de l’AIS (Agence Immobilière sociale) qui sera la gestionnaire des locataires, le CRES restant propriétaire.

2003 : le 1^er avril, le CRES reçoit la notification des nouveaux agréments selon les arrêtés du gouvernement de la Communauté française du 15 mars 1999. 

Juin 2009 voit la création du projet SIIF : Service d’Intervention Intensive en Famille « Les Lucioles » :

Ce projet-pilote de 2 ans est ensuite prorogé en 2011 et agréé en 2015, en tant qu’une des missions du Service d’Aide et d’Intervention Educative « Fami-J-Kot ». 

2018 : parution du code de la prévention, de l’aide à la jeunesse et de la protection de la jeunesse le 18 janvier 2018. Il remplace le Décret de l’Aide à la jeunesse du 04 mars 1991 et entre en vigueur le 1^er janvier 2019. 

Parution de l’arrêté-cadre du 05 décembre 2018 qui détermine les conditions générales d’agrément des services, ainsi que les arrêtés spécifiques des différents services.

Les projets éducatifs du CRES, modifiés en fonction des nouvelles législations ont été soumis à l’agrément en décembre 2019 et ont reçu leur nouvel agrément en 2020 ou en 2022.